Christine Genet, psychiatre, et Estelle Wallon, pédopsychiatre, exposent clairement dans l’ouvrage « Ça sert à quoi, des parents ? » (2015) à quel point les liens tissés enfant avec nos parents influencent notre vie d’adulte et toutes nos relations.

Elles racontent comment ce système immunitaire émotionnel fonctionne tout au long de notre vie et fait de nous des êtres sécures ou insécures, en fonction de la qualité de l’attachement initial.

Au fil du temps, les expériences d’attachement créent des boucles relationnelles qui s’inscrivent dans notre personnalité et colorent notre vision du monde, notre capacité à affronter les difficultés et à nous intégrer dans la société.

Les auteures établissent l’origine de la théorie de l’attachement et mentionnent les travaux de Mélanie Klein, Anna Freud, Donald Winnicott, John Bowlby, Mary Ainsworth (« Strange situation »), René Spitz, Boris Cyrulnik, en s’appuyant sur des hypothèses validées par les neurosciences, la biologie et l’éthologie.

En septembre 2012, une conférence extrêmement intéressante sur « l’attachement » a par ailleurs été donnée par la pédopsychiatre Nicole Guédeney, qui explore ce sujet de façon très vivante et en propose une présentation vulgarisée.

Une mise en scène de la « Situation étrange », la mise en évidence expérimentale de l’angoisse de séparation, illustre bien la théorie de l’attachement et son importance capitale dans le développement d’une personne.

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